Qu’est-ce qu’un bon contenu de marque ?

Les entreprises développent de plus en plus leurs contenus de marque. Pour des cibles diverses, sous des formes variées. Et ça marche. Mais comment penser un bon contenu de marque  ? Les agences de communication éditoriale sont spécialisées  dans cette démarche créative. Car ce medium devient nécessaire pour toucher votre cible autrement, pour vous apporter de la notoriété, des ventes…

Le contenu de marque, ou brand content, prend le dessus sur la publicité traditionnelle depuis maintenant quelques années. Mais comment vous lancer, vous aussi, dans la création de contenus de marque ? Et surtout, comment réussir à créer un bon contenu de marque pour votre entreprise ? Aujourd’hui, je vous explique tout ce qu’il faut savoir pour y arriver.

Qu’est-ce qu’un contenu de marque ? Définition

Avant de se lancer dans le vif du sujet, revenons aux bases. Bien souvent appelé brand content, le contenu de marque représente l’ensemble des contenus créés par une marque dans le but de mettre en avant ses valeurs, ses objectifs, son ADN, ses services ou encore ses produits. En bref, le contenu de marque créé va affirmer l’identité d’une entreprise, renforcer son image. Car, lorsqu’il est bien pensé, il donne du sens aux différentes actions de la marque.

Ce type de contenu permet d’aller bien au-delà de la publicité traditionnelle. Pourquoi ? Me direz-vous. C’est bien simple, là où la publicité s’efforce de vendre un produit à un client sans qu’il n’ait rien demandé, le brand content contourne les codes et le fait de manière discrète. Si bien que le client ne se rend pas forcément compte qu’il s’agit tout de même du même objectif pour les marques : vendre un produit ou un service, se faire connaître.

Mais pourquoi la cible ne s’en rend-elle pas compte ? Ou pourquoi n’est-elle pas dérangée par le fait qu’une marque communique de manière déguisée ? Parce que le point fort du brand content, c’est communiquer de manière originale, différente, sans mettre la marque en avant. C’est comprendre sa cible, la connaître mieux qu’elle-même, pour répondre à ses besoins en lui proposant du contenu utile. De cette manière, la cible se sent écoutée, comprise. Et c’est ainsi que vous allez ancrer votre marque dans son esprit, ce qui va faire qu’elle va s’intéresser ensuite à vos produits et/ou services.

Daniel Bô et Matthieu Guével, deux grands spécialistes du brand content, résument parfaitement, pour moi, le sujet :

 

« Dans un contexte de saturation de budget temps des individus, où l’attention est devenue un bien précieux, les marques ne pourront plus longtemps se permettre de solliciter le temps sans contrepartie, que ce soit pour faire plaisir et divertir, rendre service, informer. La communication devient un service à part entière de la marque, un objet comme les autres au sein de l’offre globale. »

Quels sont les différents types de contenus de marque ?

Des types de contenus de marque, il y en a pour tous les goûts. Je suis même sûre que vous en voyez tous les jours !

  • Les contenus de marque visuels comme une image ou une infographie.
  • Les contenus de marque audiovisuels, rassemblant tous types de vidéos : vidéos Youtube, courts-métrages, vidéos courtes TikTok, stories ou reels Instagram…
  • Les contenus de marque audio comme le podcast, qui a le vent en poupe en ce moment, comme j’en parlais dans cette newsletter.
  • Les contenus de marque éditoriaux, comme la newsletter, les articles de blog, les magazines, les livres blancs…

Et j’en passe. Il existe autant de contenus de marque qu’il y a de différents médiums de communication.

Un contenu pensé avec stratégie

On ne conçoit pas une production de contenus sans élaborer une stratégie au préalable. Il faut avant tout définir la vision, l’identité, les valeurs de l’entreprise. Mais également bien étudier les cibles et l’univers concurrentiel. Plus cette phase de stratégie est poussée, plus vous allez trouver des idées de contenus de marque originaux, qui se démarquent vraiment.

Alors questionnez-vous au maximum. Quels contenus proposent vos concurrents ? Quel média utilise le plus votre cible ? Faut-il élaborer un storytelling complet pour s’adresser à elle ? Quel contenu préfère-t-elle regarder sur les réseaux sociaux ? Car rappelez-vous qu’un bon contenu de marque ne doit pas être créé pour suivre une mode ou pour le fun, mais pour servir une stratégie. Donc, si vous constatez qu’un contenu est tendance, très bien, mais avant d’aller plus loin, déterminez s’il répond à votre stratégie.

Tenez, par exemple, Michelin. Vous croyez que l’idée de sortir un guide Michelin est tombée du ciel ? Non, ce guide découle d’une stratégie de marque, bien entendu. Michelin a étudié et identifié les besoins de ses utilisateurs cibles afin de leur offrir un contenu utile.

✏ La cible ? Les voyageurs en voiture. Le besoin ? Trouver tout ce qu’il leur faut sur la route : bons restaurants, aires de repos, endroits où dormir lors de longs trajets, etc. Le résultat en brand content ? Un guide Michelin qui regroupe toutes les informations nécessaires lors d’un voyage en voiture sur les routes françaises.

contenu de marque michelin

Un contenu qui est aligné avec la marque

Un bon contenu est également un contenu qui est aligné avec sa marque. Par là j’entends un contenu qui respecte les valeurs de la marque, son histoire, ses promesses, ce qu’elle dit par d’autres leviers de communication. Votre contenu ne doit pas vous contredire ni montrer des valeurs qui ne font pas partie de votre ADN. Cela serait le meilleur moyen de faire un bad buzz ou de perdre définitivement votre cible, comme beaucoup d’entreprises en ont déjà fait les frais.

Imaginez. Vous êtes une marque de vêtements. Pour toucher votre cible, l’univers entier du brand content s’offre à vous. Vous pouvez créer un magazine sur l’histoire de la mode ou bien un podcast sur comment chacun s’approprie la mode en faisant intervenir différentes personnes. Mais aussi des vidéos en collaboration avec des influenceurs du domaine de la mode, ou un kit de couture spécial pour recréer l’un de vos vêtements avec jeu concours à la clé, etc. À vous de trouver l’angle qui saura vous différencier tout en étant aligné à 100% avec vos valeurs.

Un contenu qui vous différencie

Faire la même chose qu’une autre marque – surtout s’il s’agit de l’une de vos concurrentes – sous prétexte que vous aimez ses contenus et qu’ils cartonnent ne ferait que vous desservir. Mais attention, je ne dis pas qu’il n’est pas nécessaire de s’inspirer des marques et de vos concurrents, bien au contraire. Cherchez ce qui marche dans leurs contenus.

👉 Comment s’adresse la marque à sa cible ?

👉 Quels contenus sont proposés ?

👉 Quels supports de communication a-t-elle choisis ?

👉 Comment fait la marque pour vendre ses services derrière ?

Répondre à ce type de questions va vous permettre de déterminer pourquoi le contenu de votre concurrent – ou d’une marque – marche ou ne marche pas. Et c’est en ayant bien analysé ses contenus que vous saurez quels filons sont déjà pris. Vous pourrez ainsi trouver des idées de contenus qui vous différencient totalement de vos concurrents.

Un contenu qui ne sert pas uniquement à faire du trafic

Même si un contenu sert à apporter du trafic, comme un article de blog par exemple, cela ne doit pas être la seule raison de son existence. 📣  On ne fait pas du trafic pour faire du trafic !

Vous devez mettre du sens dans chaque action de communication, dans chaque contenu de marque. Pourquoi faire un article sur un mot-clé tendance alors qu’il n’a aucun lien avec votre marque ?  Réfléchissez toujours aux besoins de vos cibles : que recherchent-elles sur Google pour tomber sur votre site web ? De quelles informations ont-elles besoin ? C’est ce genre de questions que vous devez vous poser plutôt que de faire du trafic avec pour seul et unique but de faire du trafic.

Vous avez toujours le temps de faire du SEO, mais acquérir du trafic avec du SEO qui n’a pas d’assise en termes de business ne vous permettra pas d’enclencher de transaction ou de fidélisation.

3 exemples de bons contenus de marque

Afin de vous montrer l’étendue des contenus de marque, j’ai choisi 3 bonnes actions de brand content totalement différentes les unes des autres, qui cochent l’intégralité des points vus dans cet article. ✅

Un podcast sur la rénovation 🛠

Le Chantier est le podcast d’une bordelaise, Anne Ponty, qui a lancé son entreprise de brocante à domicile : Vide Déco. Il s’agit du 1er podcast sur la maison et les travaux. Chaque mois, cette entrepreneure interroge des personnes qui ont effectué une rénovation pour s’inspirer de leurs expériences et qu’elles puissent donner des conseils. Elle en profite toujours pour parler des objets chinés, faisant un clin d’œil discret à Vide Déco.

Un manuel sur l’éducation sexuelle 📚

Oui, oui. Produit par… Netflix ! Le lien ? La série Sex Education, créée par la plateforme de streaming. Quoi de mieux pour toucher sa cible adolescente que de lui créer un manuel gratuit sur l’une des problématiques liées à cette période de sa vie ? Et quoi de mieux pour fidéliser les cibles déjà acquises que de leur redonner du contenu exclusif ? Un bien bel exemple de brand content.

contenu de marque netflix

Un court métrage sur l’amour des cheveux 💆🏽‍♀️

Pour développer ses valeurs phares auprès de ses consommateurs, la marque Dove a décidé de créer un court-métrage. Et elle a bien fait ! Cette vidéo d’un peu plus de 6min a eu tellement de succès qu’elle a même gagné un Oscar… Bien entendu dans ce court-métrage, les produits de la marque Dove ne sont pas du tout mis en évidence (le logo de Dove n’apparait qu’à la toute fin du générique). On parle ici simplement de cheveux, d’aimer ses cheveux, de réussir à en prendre soin. Et le tout avec beaucoup d’émotion…

Pour terminer en douceur, je vous laisse regarder ce court-métrage, promis il vaut vraiment le coup. Et un petit conseil, préparez les mouchoirs…

Pour résumer (je suis sympa, je vous remets les éléments clés ici), un bon contenu de marque doit :

✅  découler d’une bonne stratégie

✅  être aligné avec votre marque

✅  être différenciant

✅  ne pas servir uniquement à générer du trafic

✏ Et pour être sûr de créer un bon contenu de marque, quoi de mieux que de faire appel à une agence éditoriale ? Nous créons des contenus de marque au quotidien, pour des entreprises de domaines divers. Développer des stratégies de contenus adaptés à une identité de marque, une cible, un univers concurrentiel, est notre cœur de métier. Contactez-nous pour échanger sur vos futurs contenus !

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Rédaction web : à chaque contenu ses objectifs et ses techniques de rédaction

Le grand voyage de la rédaction web. Le far-west de la stratégie éditoriale. Le fourre-tout du marketing. Une vaste question à laquelle les entreprises ont encore un peu de mal à trouver des réponses claires. Il est temps pour Rédactographe, et moi-même, de se pencher sur le sujet. Et une bonne fois pour toutes, ne plus devoir expliquer que “non, être rédacteur web ne se limite pas à rédiger des articles de blog”. Définissons la rédaction web correctement La rédaction web n’a pas son entrée officielle dans le dictionnaire. Pourtant, son importance en marketing et en communication est telle qu’elle mériterait bien une place de choix entre « pertinence » et « notoriété ». Quand je ne trouve pas ce que je veux dans Le Robert, je demande à Google (oui, avant ChatGPT, c’est mon côté vieille école). En tapant “rédaction web” sur le moteur de recherche, on obtient dans les résultats : En quoi consiste le métier de rédacteur web ? Peut-on vivre de la rédaction web ? Rédaction web : guide complet pour rédiger sur le web Quel est le salaire d’un rédacteur web ? Les rédacteurs web sont-ils les super-héros du marketing ? (bon celui-là, c’est un ajout personnel) On vous explique comment devenir rédacteur web et non ce qu’est la rédaction web. À l’exception d’une description dans les premiers résultats Google : “La rédaction web consiste, tout simplement, à rédiger du contenu texte pour un site internet.” Tout. Simplement. Rédacteurs et rédactrices web, sortez les fourches. Car ce raccourci est très loin de la réalité. Et quid du référencement naturel ? Des mots-clés à bien sélectionner ? De la stratégie éditoriale à respecter ? De toutes les compétences que la rédaction web englobe, telles que le copywriting ou ****l’UX writing ? De plus, la rédaction web touche à TOUS les contenus digitaux. Page d’accueil, page de vente, page d’atterrissage, page contact, page qui présente la marque, article de blog… Ces types de contenu demandent en effet des skills de rédacteur web. Mais sur Internet, la vie d’une marque ne se résume pas à son site web. Des compétences en rédaction web sont aussi nécessaires pour rédiger des posts sur les réseaux sociaux, créer des supports de communication digitaux, des livres blancs, des e-mails marketing… Autant de contenus qui servent des objectifs différents et qui activent des techniques de rédaction différentes. En outre, la rédaction web ne se limite pas à enchaîner des phrases sans faire de fautes. Il s’agit de concevoir des contenus pensés pour tout un écosystème digital où les individus naviguent, cliquent, comparent, et passent en quelques secondes du statut de simple lecteur à celui de client potentiel. 📖 Je vais m’improviser dictionnaire et tenter une définition :  Rédaction webNom féminin Domaine de la communication et du marketing mettant en œuvre des compétences rédactionnelles très variées pour créer n’importe quel contenu digital répondant à un objectif défini. La rédaction web et son effet papillon : un contenu entraîne toujours une action Votre site web sert des objectifs marketing : être visible sur les moteurs de recherche, capter l’attention de votre cible et de préférence, la retenir pour la transformer en clients. Pour atteindre ces objectifs, il existe différentes facettes de la rédaction web à exploiter dans chaque contenu, ou simultanément dans un même texte. La rédaction web pour attirer votre cible Sur le web, la première étape pour votre marque consiste à être trouvée. Et pas uniquement en tapant votre nom. C’est tout l’intérêt du référencement naturel, aka SEO : capter une audience qui ne connaît pas encore votre marque. La rédaction SEO dans les grandes lignes Un contenu optimisé pour le SEO – c’est-à-dire pensé pour les moteurs de recherche autant que pour les humains – vous aide à gagner en visibilité dans l’océan d’informations qu’est Internet. Dans un premier temps, cela passe par un audit sémantique pour sélectionner des mots-clés pertinents. C’est-à-dire qui répondent aux recherches de votre cible sur Google. Par exemple, pour une marque comme Décathlon, on aurait des mots-clés comme « raquette de tennis » ; « équipement de pêche » ; « chaussure de course »… Les textes sont ensuite rédigés en se basant sur ces mots-clés et selon certaines règles SEO. C’est ce qu’on appelle optimiser un texte. Les inconvénients de la rédaction SEO Une stratégie SEO efficace demande une régularité dans la production des contenus. Pour une entreprise, cet aspect peut être contraignant. Rédiger l’article du mois passe rapidement au second plan si la directrice de communication a des tâches plus importantes. Déléguer la production de vos contenus, c’est vous assurer cette régularité, et in fine, que ces contenus servent vraiment votre marque. Les bénéfices de la rédaction SEO +100K par mois sur votre site. Du trafic en veux-tu en voilà. Des millions de personnes qui cliquent sur vos pages depuis Google. Oui, mais non. Chez Rédactographe, nous favorisons le trafic qualifié. 100 000 personnes sur un site pour 100 conversions, c’est de la fierté. 100 personnes sur un site et 76 conversions, c’est de la stratégie. Attention, je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas être ambitieux. Faire passer votre site de 1 000 visiteurs à 100 000, bien sûr que l’agence peut le faire. Mais toujours en priorisant la justesse au volume. Et surtout, en travaillant du même coup votre notoriété. Être connu, c’est bien. Être populaire, c’est mieux. Donnez un coup de fouet au SEO de votre site La minute pédagogie : La rédaction SEO fait partie de la rédaction web. Mais la rédaction web n’est pas systématiquement de la rédaction SEO. Il est important de faire la différence, car toutes les pages d’un site n’ont pas pour objectif d’attirer du trafic. D’ailleurs, chez Rédactographe, lorsque nous créons un cahier des charges, nous faisons la distinction entre les pages à optimiser et celles qui laissent plus de libertés pour exprimer l’identité de la marque. La rédaction web pour retenir votre cible Voilà, votre cible vous a trouvé. Maintenant, il faut qu’elle reste un peu. Et pour cela, une seule solution

Le copywriting SEO, est-ce que ça existe vraiment ?

Deux mondes que tout oppose. Deux objectifs. Deux techniques différentes. Et pourtant la rédaction SEO pourrait s’inspirer du copywriting. Manifeste pour une rédaction SEO engageante. Dans le monde de la production de contenu, un rédacteur web n’est pas un copywriter. Et un copywriter n’est pas un rédacteur web. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes (je vous laisse décider qui est quoi !). L’un s’occupe du référencement naturel du site sur les moteurs de recherche. L’autre de la conversion sur des pages de vente. Ça, c’est pour schématiser. Pourtant, la rédaction web SEO peut apprendre du copywriting. C’est le sujet d’une conférence que j’ai donnée au SEO Camp’us 2024, grand-messe du référencement naturel organisé par la FePseM. Au milieu de référenceurs qui parlaient algorithmes de moteurs de recherche, optimisation, technique, backlinks, j’ai parlé de lien, de conversation et d’engagement. Mais je suis persuadée que l’un ne va pas sans l’autre. Voici un résumé de cette conférence. La rédaction SEO : (seulement) une question d’optimisation ? Voici ma voiture. C’est une Twingo de 1995. Autant vous dire : j’ai souvent quelques problèmes avec elle. Ce qui m’amène, parfois, à questionner Google. Un jour, j’ai donc effectué cette requête : Et voici le résultat. La page commence donc par m’expliquer ce qu’est… une voiture. Est-ce que cette page a été rédigée par l’IA ? Certainement. Quel est son objectif ? Je ne vois ni lien externe, ni publicité, donc je me le demande. Toujours est-il que ce type de contenu prolifère sur le Web. Des contenus insipides, qui n’ont d’autre objectif que de ranker. Et ça fonctionne : Positionnement de la page selon SEMrush À croire que le KPI premier est le niveau d’orgueil : “Regarde Maman, je suis en première position sur Google !”. Cependant, ce que veut une entreprise, ce sont des clients, non ? Et eux ne vont pas les applaudir pour leur position sur un moteur de recherche ! Ils veulent être convaincus… pour convertir. Rédaction SEO et copywriting : deux mondes que tout oppose Le rédacteur SEO a un pouvoir formidable. Car les textes présents sur un site web vont permettre à une entreprise de se faire connaître auprès de clients qui expriment un besoin auquel elle répond mais qui ne la connaissent pas. C’est la base du référencement naturel. Le copywriter a aussi un pouvoir formidable. Car le copywriting, c’est l’art de vendre avec les mots. Et donc de produire un contenu capable de transformer le lecteur en client. Ces deux types de contenus ont des objectifs différents et usent de techniques parfois opposées. Différents niveaux dans le tunnel de vente. Et différents objectifs des contenus Le tunnel de vente ou entonnoir de conversion (ou tout ça mélangé) est à la base de toute stratégie marketing. Pour passer du stade d’inconnu à celui d’ambassadeur de marque, la cible va passer par différentes étapes de connexion avec une marque. D’abord, on se porte à sa connaissance (ATTIRER), puis on démarre la relation en lui demandant un premier acte (abonnement à des réseaux sociaux, concession d’une adresse email en échange d’un lead magnet par exemple (ENGAGER). Ensuite, il s’agit de NOURRIR cette relation notamment par le biais d’une newsletter ou de l’animation de communautés sur les réseaux sociaux. Le but est de montrer l’expertise comme réponse à la problématique de la cible. Tout cela pour mener à une VENTE et, in fine, à la FIDÉLISATION. La rédaction SEO agit en haut de l’entonnoir. Par un contenu qui répond à sa requête, représentée dans la page par le mot-clé, on attire l’internaute sur le site. Le copywriting, s’il est souvent cantonné à l’action de vendre, est utile à toutes les autres étapes : engager, nourrir, fidéliser. Également, les techniques du copywriting seraient bien utiles en haut de l’entonnoir, pour amener l’internaute à s’engager avec la marque, dès ses premières relations. Ce que le copywriting peut apporter à la rédaction SEO Faire de la rédaction SEO, c’est optimiser : on sélectionne des mots-clés (qui correspondent aux requêtes exprimées par les internautes sur Google). On positionne ces mots-clés dans des zones chaudes pour faire comprendre à Google le sujet de la page ou de l’article. Et la magie opère. [Bon, si vous souhaitez vraiment vérifier l’optimisation de votre page web, je vous invite à télécharger la check-list de la rédaction web via Ourse, notre organisme de formation] Faire du copywriting, c’est convertir de façon autonome. Si dans une boutique physique, on peut questionner le client pour le guider dans son choix jusqu’à l’achat, ici le lecteur est seul face à son écran. Il convient, en amont, de cerner ses problématiques et d’anticiper ses objections. Rédiger un texte s’apparente à créer un dialogue, sans personne en face, afin de provoquer une action. Vertigineux. Mais si ce vertige enrichissait également la rédaction SEO ? Une fois le lecteur attiré sur le site, nous pourrions user des mêmes techniques pour que, de façon autonome, il poursuive sa navigation et, par là même, sa relation avec la marque. Rédiger pour le lecteur et pour les moteurs Voilà une assertion qui rime et que chaque rédacteur ou rédactrice a un jour mentionnée. Ceci, comme un gage absolu de qualité. Mais que fait-on vraiment pour s’adresser au lecteur ? Ne finit-on pas par, systématiquement, travailler uniquement l’optimisation de nos textes ? Car c’est ce que l’on nous demande : des premières positions, des courbes qui s’affolent, des performances SEO incroyables. Bonne nouvelle : aujourd’hui, le keyword stuffing – ou bourrage de mots-clés – n’est plus tendance. Google a en effet nettement fait évoluer sa compréhension des textes : plus besoin de polluer à outrance nos contenus avec des mots-clés répétés à l’infini. Aujourd’hui, nos textes peuvent être sémantiquement riches, et c’est un soulagement pour tous les métiers du contenu. Alors l’idée, ici, n’est pas de prôner du tiède. Car ce sont bien des contenus qui ont différents objectifs. Mais je voudrais vous encourager à penser une rédaction SEO engageante, en s’inspirant des méthodes du copywriting.

mobile first rédaction web

Le mobile first peut-il tuer la rédaction web ?

La rédaction web est-elle bientôt morte ? À l’heure où le mobile est roi, les contenus rédactionnels en souffrent. Pour survivre, ils doivent s’adapter à cet usage qui devient la norme. Plus de 95% de la population possède et utilise un téléphone mobile au quotidien (source : INSEE, 2022). Les usages ont changé, des nouvelles habitudes prennent le dessus, notamment chercher des informations sur son portable plutôt que sur son ordinateur. C’est quoi le mobile first ? Le mobile first, c’est le fait de privilégier l’usage du téléphone mobile pour accéder à une information. C’est-à-dire que, pour rechercher une information, une personne va prendre son téléphone pour y accéder rapidement, car elle n’a pas forcément son ordinateur sous la main ou même envie de l’allumer uniquement pour ça. En communication et en marketing, nous devons donc nous adapter à ce phénomène et créer des pages et des articles responsives, qui soient adaptés à la lecture au format mobile mais aussi à l’ordinateur. Pourquoi Google a créé un index mobile first ? “Plus de 60 % des recherches sur Google sont effectuées à partir d’appareils mobiles.” Source : Knowyourmobile.com Le mobile étant le médium le plus utilisé pour rechercher des informations sur les moteurs de recherche, notre ami Google a créé une nouvelle manière d’analyser les sites web : le Google Mobile First Index. Ainsi, le moteur de recherche fait de l’expérience utilisateur (UX) une priorité ! Grâce à cet index, il analyse prioritairement le référencement des sites et leurs pages sur leur version mobile. Pourquoi le mobile first menace la rédaction web ? En 2022, 60 % du trafic web s’est fait sur mobile (Source : Étude de Hootsuite et We Are Social). Et, quand ils sont sur leur portable, les gens survolent encore plus les contenus que s’ils sont sur un ordinateur. Dans une société hyper-connectée comme la nôtre, tout va de plus en plus vite : les vidéos de courtes durées (TikTok, Youtube, Instagram…) sont reines, au détriment d’autres contenus comme la photo et… les textes. Ces changements sociétaux nous font repenser les contenus rédactionnels : nous devons les adapter à une cible habituée à ces snack content. Mais pourtant les conversions, elles, restent majoritaires — 60% — sur ordinateur. En effet, les internautes font plus confiance aux marques et entreprises lorsqu’ils se posent sur leur ordinateur. Car en utilisant ce médium, ils peuvent prendre le temps de bien se renseigner avant de commander un produit ou un service. Beaucoup préfèrent aussi payer par ordinateur, trouvant ce moyen plus sécurisant que le mobile. Lors de la rédaction d’une page, nous n’oublions pas pour autant en oublier les clients qui surfent sur ordinateur ! Même si la rédaction web est menacée par l’augmentation du trafic sur mobile, elle n’est pas morte, il faut simplement s’y adapter. Comment adapter la rédaction web au mobile first ? Pour capter l’attention d’individus ayant de moins en moins de temps à accorder à la lecture de contenus, il existe des solutions (ouf 🙃). Les titres, nous soignerons Premier point, les titres. Ce sont les plus importants. Et par titres, j’entends les H1, H2, H3 et même H4 (soyons fous !). Ce sont eux qui font respirer un texte, mais aussi eux qui vont réussir à garder l’attention de l’internaute. C’est pourquoi les titre doivent lui apporter des informations clés, lui mettre l’eau à la bouche, lui indiquer directement de quoi il s’agit. L’internaute peut ainsi se concentrer rapidement sur la section qui l’intéresse et a de grandes chances de rester sur la page. À l’inverse, si le titre n’est pas marquant, autant laisser tomber directement : l’internaute ne prend pas la peine d’en lire plus et il s’en va. Droit au but, nous irons La lecture sur mobile fatigue ! Alors place à la clarté, au net et au précis pour donner à l’internaute des réponses rapidement. Que le texte soit court ou long, il faut privilégier des phrases courtes et directes, oublier les mots tarabiscotés. Car, sur un téléphone, il n’y a pas de place pour des phrases longues. Faites le test, vous verrez par vous-même ! Votre internaute cible ne va pas prendre le temps de lire un long texte s’il est déjà prêt à abandonner sa lecture au bout d’un paragraphe… Alors notre but, c’est de le faire rester, autant que possible : on va lui livrer peu à peu les informations qu’il recherche. Lui faire passer ces messages sans divaguer. Et pour cela, on utilise : des phrases courtes : sujet + verbe + complément le gras pour souligner les mots les plus importants des paragraphes courts différents niveaux de titres (H1, H2, H3…) Et si le texte est long, nous organisons un sommaire avec des ancres internes pour guider la lecture. Vos balises META, nous travaillerons L’écran d’un téléphone est beaucoup plus petit que celui d’un ordinateur (non, sans blague ?). Et qui dit plus petit écran dit barre de recherche réduite ! Eh oui, l’internaute va avoir tendance à rentrer plus de termes sur sa barre Google d’ordinateur car elle est plus longue, alors que sur portable, il va aller droit au but (Source : Sales-hacking.com). 23,98 % des recherches sur Google comportent au moins deux mots (Source : moz.com). En plus, il faut avouer que ce n’est pas facile de taper sans faire de faute de frappe sur un mobile… Votre utilisateur cible va donc privilégier des requêtes courtes et simples, en bref des mots-clés bien plus génériques. Vous vous en doutez, cela va donc l’amener à des résultats très larges. C’est là que nous intervenons : nous vous référençons au mieux sur ces requêtes précises afin que votre cible clique sur votre site dans les résultats des moteurs de recherche. D’où l’importance de confier le travail de vos balises META à une agence spécialisée. Celles-ci sont composées d’un meta title et d’une meta description, et c’est la première chose que va regarder votre cible, avant même d’entrer sur votre site. Elles doivent absolument l’attirer,

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