Les cookies ne sont pas seulement bons à manger. Ils nous servent aussi à obtenir des statistiques sur le site.
Soutenez-nous, mangez des cookies ! En savoir plus
Choisir le nom de son entreprise, de sa marque, voilà un sujet difficile. Je pense même que c’est le plus difficile : il faut que ce nom soit compréhensible et prononçable (quoique), il faut qu’il soit représentatif de l’entreprise, ou du produit, il faut avant tout que ce nom ne soit pas utilisé par une autre entreprise (et par là même, que le nom de domaine soit disponible). Bref, vaste programme !
C’est pourquoi les personnes spécialisées dans ce qu’on appelle le naming sont en général très chèrement payées. Un concepteur-rédacteur trouvera, selon le brief créatif qui lui est donné, une liste, et la plupart du temps, peu seront disponibles et encore faut-il que le client trouve son bonheur parmi ce peu-là. Un bon boulot pour devenir fou !
Quand je me suis lancée dans la conception-rédaction, je voulais avoir un nom qui accroche, un nom qui ait une histoire, un nom qui définisse qui je suis et ce que je fais. Le nom Rédactographe m’est rapidement apparu comme une évidence.
Mon métier, celui de conceptrice-rédactrice, spécialiste des mots, est compris dans le nom même de mon entreprise. Une personne lisant mon nom aura rapidement trouvé ma fonction. Reste ensuite à lui expliquer en quoi consiste le travail de conceptrice-rédactrice, qui est finalement bien peu connu en dehors du monde de la communication. Mais ça, c’est une autre histoire !
J’ai durant mon doctorat rédigé une thèse sur des mots particuliers que l’on appelle composés néoclassiques : des mots formés à l’origine dans le vocabulaire scientifique, avec des morceaux empruntés au grec ou au latin, par exemple psychologue, ostéopathe ou cartographe. Aujourd’hui, le vocabulaire courant imite ce vocabulaire scientifique : un travail est chronophage, un raisonnement est capillotracté et un journaliste musical se dit musicologue. J’ai donc souhaité inventer un mot qui reprendrait un de ces morceaux classiques pour le nom de mon entreprise, comme une trace de mon ancienne vie.
Avant Rédactographe, il y avait aussi La Polygraphe. Ce blog personnel, que j’ai créé début 2016 – et quelque peu abandonné ensuite – avec la volonté d’écrire, de partager, portait déjà cette histoire. Ce nom me ressemble, et j’aime me présenter comme telle. Quand j’ai dû penser un nom pour mon entreprise, le relier à celui de mon blog permettait pour moi de conserver une même ligne.
Si vous cherchez « Rédactographe » sur le web, vous ne trouverez que moi, et c’est bien ma chance ! Les noms de domaines étaient libres, le nom n’a jamais été déposé.
Finalement, ma plus belle victoire a été d’entendre des gens dire de moi que je suis rédactographe, comme si avec mon nom j’avais créé ma fonction, mon métier.
Cependant, quand Rédactographe est devenue une agence, il a fallu raconter une autre histoire. Mais cette histoire est inscrite dans le nom. En effet, les noms en -graphe servent autant à désigner des personnes (biographe, géographe) que des outils (échographe, cinématographe). L’agence est désormais l’outil, la machine qui absorbe votre brief pour donner du sens et des mots à votre communication ! Parlons-en !
Liens (parfois) utiles
Les rédactos sont là :
Nos Rédactologies
Régulièrement, nous arpentons les contrées du contenu dans une newsletter. Et si vous suiviez ce mouvement ?
© Rédactographe 2016 – 2024
Attention
Vous aimez le contenu ?
Nous aussi.
Arpentez nos Rédactologies en vous inscrivant à notre newsletter.