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Yoast SEO se hisse parmi les 10 extensions les plus téléchargées au monde sur WordPress. Plug-in censé être dédié à l’optimisation SEO, il n’est pourtant pas si génial… Ah bon ? Eh oui !
L’un des objectifs d’un site web est d’être visible sur les moteurs de recherche, n’est-ce pas ? L’idée est d’attirer des visiteurs, les inciter à lire les contenus et/ou à consommer. Et pour accroître la visibilité en ligne de manière efficace, un référencement naturel de qualité est essentiel.
Le SEO représente incontestablement l’un des aspects cruciaux lorsqu’on vise à générer un trafic plus substantiel et durable sur son site web. Même sans être un maniaque du référencement, optimiser vos pages et articles que ce soit pour Google ou pour vos internautes n’est pas négligeable. Yoast SEO, en tant qu’extension, se positionne pour beaucoup comme un allié dans cette quête.
Avec un plug-in dépassant les 5 millions d’installations et une évaluation frôlant les 5 étoiles sur WordPress.org, il est présenté comme un outil magique qui améliore la visibilité de votre site. Avec un seul mot d’ordre : mettre tous les voyants au vert. Mais pour quoi faire ? À quoi ça sert ? Si vous êtes perdu face à ce module d’extension, ne vous inquiétez pas, c’est normal. Pour y voir plus clair, Ourse vous ouvre la voie.
S’il y a bien quelque chose à ne pas louper pour profiter pleinement du plug-in Yoast SEO, c’est bien l’installation et ses réglages. Bien que vous puissiez trouver de nombreux articles sur le sujet sur les moteurs de recherche, on a très vite fait de se perdre dans l’amas d’informations. Ici, pas de temps à perdre. On vise l’essentiel. Pour que vous puissiez optimiser votre site web pour les moteurs de recherche et tirer le meilleur parti de l’extension.
1️⃣ Rendez-vous dans l’onglet « Extensions » de votre tableau de bord WordPress.
2️⃣ Tapez « Yoast SEO » dans la barre de recherche.
3️⃣ Cliquez sur « Installer maintenant » à côté de l’extension Yoast SEO.
4️⃣ Une fois l’installation terminée, cliquez sur « Activer ».
Accédez aux réglages de Yoast SEO : dans le menu de gauche, cliquez sur « SEO », puis sur « Tableau de bord ».
Suivez l’assistant de configuration de Yoast SEO qui apparaît. Il vous guidera à travers les réglages essentiels (une dizaine d’étapes environ). Assurez-vous de spécifier si votre site est un blog, un site d’entreprise, ou autre.
Pour profiter pleinement du plug-in, liez votre compte Google Search Console et intégrez vos réseaux sociaux.
Une fois cette intégration réalisée, vous compléterez la configuration de base avec l’activation des fonctionnalités majeures. Par exemple, Yoast SEO s’occupera de mettre à jour automatiquement votre sitemap dès la publication d’un nouveau contenu.
Aaah, si vous pensiez qu’installer l’extension allait suffire, que nenni. Yoast SEO a bien plus d’un tour dans son sac et son prochain s’appelle : métabox. Pour parler français : c’est l’encart situé en bas de page lorsque vous créez une nouvelle page ou un nouvel article. Il vous aide à chouchouter votre contenu en termes de SEO.
Ici, vous trouverez quatre onglets :
✨ SEO
✨ Lisibilité
✨ Schema
✨ Réseaux Sociaux
C’est pour ainsi dire là où tout se joue, ou presque. Là où les premiers de la classe se battent pour avoir tous les voyants au vert. Pourtant, rien ne sert de courir, il faut partir à point. On vous explique.
Ici, vous configurez les paramètres cruciaux pour que votre page ou article soit bien positionné(e) dans les résultats de recherche de Google. Mais avant tout chose, vous devez déterminer votre requête cible, autrement dit le mot-clé sur lequel vous souhaitez être référencé. Par exemple “rédaction web”. Mais attention c’est à vous de trouver la bonne requête. Yoast SEO ne la trouvera pas pour vous. Vous ne savez pas comment vous y prendre pour trouver des requêtes ? C’est un des points importants abordés durant notre formation en rédaction web.
Une fois votre requête trouvée, place à l’optimisation du titre, de la métadescription, des URL et de l’article en lui-même.
Et c’est là que vous vous demandez comment savoir si tout est OK. Yoast SEO fonctionne avec un système de couleur où vous comprenez rapidement si quelque chose cloche ou non (selon Yoast bien sûr).
Selon Yoast SEO :
🟢 Votre titre n’est pas loin de la perfection.
🟠 Vous avez des axes à améliorer sur votre métadescription.
🔴 Comme pour l’examen du permis, vous êtes recalé (en termes de référencement cette fois).
Mais revenons à nos moutons. Ou plutôt au moment où nous vous disions qu’il ne servait à rien de courir. L’analyse SEO de Yoast, et donc ses feux, vous donnent seulement des conseils d’optimisation. Si vous avez quelques feux qui ne sont pas verts, ne prenez pas la mouche. L’essentiel est avant tout d’écrire un contenu utile et informatif pour vos visiteurs. Un contenu bien écrit et juste, avec quelques feux orange, trouvera mieux sa place dans la SERP de Google, qu’un contenu bourré de mots-clés mais vide de sens.
Pssst : vous ne savez pas encore ce qu’est une SERP ? Ça aussi, on en parle en formation.
Le deuxième volet de la métabox, l’onglet Lisibilité, est le guide qui vous aide à rendre votre contenu attractif pour les lecteurs. Utilisez les outils mis à disposition pour évaluer la facilité de lecture, la structure des phrases, et l’utilisation des sous-titres.
Là encore, quelques voyants orange n’ont pas d’impact sur Google. Certaines optimisations proposées ne sont d’ailleurs pas réalisables ou pas utiles. Donc pas de panique. Par exemple, Yoast SEO recommande que votre article fasse au minimum 600 mots. Mais c’est loin d’être une science exacte. Si votre article n’a pas besoin d’être exhaustif ou que 300 mots suffisent pour challenger les contenus des concurrents, il peut tout à fait figurer dans les meilleures recherches de Google. Il vous suffit de trouver le juste équilibre entre référencement et lisibilité.
Évitez de suivre les recommandations de Yoast SEO comme les moutons suivent leur berger. Parce que ce berger là ne connaît pas la bonne route. Nous ne le répéterons jamais assez, mais la formation est votre amie. Que vous ayez des bases en rédaction web ou que vous soyez un noob dans le domaine, affranchissez-vous de Yoast (et ses feux plein de jugements) en vous formant.
L’onglet Schema est comme la bot(te) secrète que vous donnez aux moteurs de recherche pour qu’ils comprennent mieux la structure de votre contenu. En utilisant des balises de schéma, vous permettez aux robots de Google de comprendre le contexte de vos informations. Cet onglet ne permet pas pour autant de mieux référencer votre contenu.
Vous ne savez pas comment vous y prendre pour utiliser les mots-clés qui colleront aux recherches de votre cible ? Ourse vous apprend la méthode.
Le dernier volet de la métabox, l’onglet Réseaux Sociaux, joue le rôle de community manager pour votre site web. Yoast SEO configure de base les paramètres relatifs aux réseaux sociaux. Il assure une présentation de vos contenus lorsqu’ils sont partagés sur des plateformes comme Facebook, Instagram, X (Twitter pour ceux qui sont de la vieille école), ou LinkedIn. Bien évidemment, vous pouvez vous-même personnaliser chaque publication.
Maintenant que nous avons défini les bases de l’extension, qu’en est-il de son usage au quotidien ? C’est simple. À chaque fois que vous créez un article ou une page, avant de publier votre contenu, partez en quête des feux verts de la métabox. Toujours avec parcimonie. Rappelons-le, Yoast SEO peut être bon dans certains domaines mais il ne l’est pas dans tous. Pour quelles fonctionnalités le module d’extension est-il utile ?
Déjà, vous devez savoir que sans Yoast (ou un plug-in équivalent), il n’est pas possible de spécifier les métadonnées sur WordPress. On lui accorde ce point. Chaque fois que vous créez un nouvel article ou une nouvelle page, réglez vos métadonnées dans la métabox de Yoast SEO. Bien sûr, comme pour la requête cible, Yoast n’a pas la clé d’un bon référencement. C’est à vous de trouver le juste titre (ou Title si you know what i mean) et la bonne métadescription pour renforcer la pertinence de vos contenus aux yeux des moteurs de recherche.
En ce qui concerne les sitemaps (plans de site), Yoast SEO génère automatiquement un sitemap XML pour votre site web. Cela inclut une liste de toutes les pages, articles, catégories, tags, etc., présents sur votre site, ainsi que des informations supplémentaires sur la fréquence de mise à jour et la priorité de chaque élément.
Point positif : il est mis à jour instantanément chaque fois que vous ajoutez, modifiez ou supprimez du contenu sur votre site. Vous avez le contrôle sur les types de contenus inclus dans le sitemap. Par exemple, si vous ne souhaitez pas inclure certaines catégories ou types de pages, vous pouvez configurer ces préférences dans les paramètres de Yoast SEO.
Autre gros point positif : Yoast SEO peut automatiquement notifier les moteurs de recherche, tels que Google, dès qu’une mise à jour significative est apportée à votre site. Cela aide à accélérer le processus d’indexation des nouvelles pages ou des modifications apportées.
Indexaquoi ?
Pour la faire simple, l’indexation, c’est lorsque Google accepte d’ajouter votre page web dans son catalogue. Pas d’indexation, pas de visibilité.
N’oubliez pas d’activer et de configurer la fonctionnalité du fil d’Ariane (breadcrumbs) offerte par Yoast SEO. Parce que le référencement passe aussi par l’ajout de liens pertinents qu’ils soient internes ou externes. Ils améliorent l’expérience utilisateur (UX pour les intimes) en montrant la structure du site et en aidant les visiteurs à comprendre où ils se trouvent. Attention cependant, tous les thèmes WordPress ne sont pas compatibles avec cette fonctionnalité.
“Le fil vert sur le bouton vert, le fil rouge sur le bouton rouge”. Comme dans La Septième Compagnie, Yoast SEO peut faire pas mal d’erreurs et vous emporter avec lui dans sa chute. Il n’est pas rare de se retrouver avec un contenu complètement au vert sur Yoast et qui pourtant ne bouge pas de place sur la SERP. Le cas inverse est tout aussi vrai : une page qui attire du monde et gagne des places sur Google peut être au rouge sur Yoast. Comment se fait-ce ?
Prenons un exemple concret. Si votre requête cible est formation rédaction web, et que vous utilisez des synonymes, Yoast SEO va en conclure que l’optimisation est mauvaise. Or c’est tout le contraire. On vous recommande vivement d’utiliser des mots du champ lexical de votre requête, ils seront très pertinents pour votre référencement. Le bon sens doit primer, et parfois les règles strictes de l’extension WordPress ne couvrent pas toutes les nuances.
Autre problème : si vous écrivez “formation en rédaction web”, Yoast pensera que vous n’avez pas mis le mot-clé ; et donc vous aurez tendance à mettre le français de côté pour satisfaire Yoast et ses feux verts. Alors que Yoast n’est pas Google ! Ce n’est pas parce que Yoast dit que c’est OK, que Google est d’accord avec ça. Et d’autres fois, c’est l’inverse.
Yoast n’est pas un outil miracle. Certes, il donne des recommandations, mais les suivre bêtement pour passer de l’orange au vert est inutile. Ça ne veut pas dire que le contenu est de meilleure qualité et mieux optimisé pour Google. Tout ce qui est vert pour Yoast ne l’est pas forcément pour le moteur de recherche. Et inversement. Nous avons fait le test pour vous avec deux articles.
Le premier article : on suit les recommandations Yoast. Les voyants sont verts mais on est très très très loin de la position 0.
Second article : on ne respecte pas les recommandations. On utilise nos connaissances et notre maîtrise du référencement. Bim, ça rank. On se retrouve dans les premiers résultats de la SERP avec un très bon trafic.
Mais dis Jamy, comment c’est possible ? Tout simplement parce que dans le premier cas, il manque une donnée cruciale : une expertise en référencement.
Rappelons que ce plug-in est avant tout une simple aide à l’optimisation. Il n’écrit pas les articles ou les pages de votre site web pour vous. Il ne peut donc pas vous fournir un contenu pertinent pour le lecteur. La plume c’est vous.
En effet, bien que Yoast SEO puisse vous guider dans certaines tâches (métadonnées, sitemap ou encore fil d’Ariane), il ne peut pas remplacer l’expertise d’un bon rédacteur web ou votre style personnel. La qualité du contenu, la pertinence des informations, et la manière dont vous engagez vos lecteurs restent entre vos mains. Utilisez Yoast SEO comme un compagnon pour certaines missions. Mais n’oubliez pas que la créativité, la valeur ajoutée, et la connexion émotionnelle avec votre audience sont des éléments que seul le rédacteur ou la rédactrice peut apporter.
Yoast SEO est simplement un plug-in d’assistance pour certains points mais certainement pas pour la rédaction web. À part risquer de vous tirer dans les pattes, Yoast ne vous permet pas d’optimiser correctement vos contenus pour Google. Dans cette quête, l’expertise d’une formation en rédaction web demeure inégalée.
Nous vous l’avons répété tout au long de cet article, parce que nous en sommes convaincus : le mieux reste de connaître vous-même les notions de référencement et de rédaction web. Vous jugerez ainsi de la pertinence des recommandations de cette extension WordPress.
Pour se former en rédaction web, moult façons existent. Vidéos, tutos, articles, formations en ligne. Certes, apprendre les rouages du référencement et de l’optimisation, ça peut se trouver sur Google. Mais pour ce faire, il faut du temps. Beaucoup de temps. Éplucher des articles pour trouver ceux qui valent la peine d’être lus, visionner des centaines de vidéos et passer un temps considérable sur sa formation (ce qu’on n’a pas souvent l’opportunité de faire). Mais si on vous disait que nous avons le moyen de mettre des étoiles dans vos contenus ?
À la clé de la formation Ourse : proximité, convivialité mais surtout un bagage complet en rédaction web pour créer les articles favoris de Google sans avoir besoin de l’aide de Yoast SEO (ou presque). Pas mal, non ?
est l’organisme de formation de l’agence Rédactographe
53 rue des Menuts
33000 Bordeaux
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