La rédaction web est-elle bientôt morte ? À l’heure où le mobile est roi, les contenus rédactionnels en souffrent. Pour survivre, ils doivent s’adapter à cet usage qui devient la norme.
Plus de 95% de la population possède et utilise un téléphone mobile au quotidien (source : INSEE, 2022). Les usages ont changé, des nouvelles habitudes prennent le dessus, notamment chercher des informations sur son portable plutôt que sur son ordinateur.
C’est quoi le mobile first ?
Le mobile first, c’est le fait de privilégier l’usage du téléphone mobile pour accéder à une information. C’est-à-dire que, pour rechercher une information, une personne va prendre son téléphone pour y accéder rapidement, car elle n’a pas forcément son ordinateur sous la main ou même envie de l’allumer uniquement pour ça. En communication et en marketing, nous devons donc nous adapter à ce phénomène et créer des pages et des articles responsives, qui soient adaptés à la lecture au format mobile mais aussi à l’ordinateur.
Pourquoi Google a créé un index mobile first ?
“Plus de 60 % des recherches sur Google sont effectuées à partir d'appareils mobiles.”
Source : Knowyourmobile.com
Le mobile étant le médium le plus utilisé pour rechercher des informations sur les moteurs de recherche, notre ami Google a créé une nouvelle manière d’analyser les sites web : le Google Mobile First Index. Ainsi, le moteur de recherche fait de l’expérience utilisateur (UX) une priorité ! Grâce à cet index, il analyse prioritairement le référencement des sites et leurs pages sur leur version mobile.
Pourquoi le mobile first menace la rédaction web ?
En 2022, 60 % du trafic web s’est fait sur mobile (Source : Étude de Hootsuite et We Are Social). Et, quand ils sont sur leur portable, les gens survolent encore plus les contenus que s’ils sont sur un ordinateur. Dans une société hyper-connectée comme la nôtre, tout va de plus en plus vite : les vidéos de courtes durées (TikTok, Youtube, Instagram…) sont reines, au détriment d’autres contenus comme la photo et… les textes. Ces changements sociétaux nous font repenser les contenus rédactionnels : nous devons les adapter à une cible habituée à ces snack content.
Mais pourtant les conversions, elles, restent majoritaires — 60% — sur ordinateur. En effet, les internautes font plus confiance aux marques et entreprises lorsqu’ils se posent sur leur ordinateur. Car en utilisant ce médium, ils peuvent prendre le temps de bien se renseigner avant de commander un produit ou un service. Beaucoup préfèrent aussi payer par ordinateur, trouvant ce moyen plus sécurisant que le mobile.
Lors de la rédaction d’une page, nous n’oublions pas pour autant en oublier les clients qui surfent sur ordinateur ! Même si la rédaction web est menacée par l’augmentation du trafic sur mobile, elle n’est pas morte, il faut simplement s’y adapter.
Comment adapter la rédaction web au mobile first ?
Pour capter l’attention d’individus ayant de moins en moins de temps à accorder à la lecture de contenus, il existe des solutions (ouf 🙃).
Les titres, nous soignerons
Premier point, les titres. Ce sont les plus importants. Et par titres, j’entends les H1, H2, H3 et même H4 (soyons fous !). Ce sont eux qui font respirer un texte, mais aussi eux qui vont réussir à garder l’attention de l’internaute. C’est pourquoi les titre doivent lui apporter des informations clés, lui mettre l’eau à la bouche, lui indiquer directement de quoi il s’agit. L’internaute peut ainsi se concentrer rapidement sur la section qui l’intéresse et a de grandes chances de rester sur la page. À l’inverse, si le titre n’est pas marquant, autant laisser tomber directement : l’internaute ne prend pas la peine d’en lire plus et il s’en va.
Droit au but, nous irons
La lecture sur mobile fatigue ! Alors place à la clarté, au net et au précis pour donner à l’internaute des réponses rapidement.
Que le texte soit court ou long, il faut privilégier des phrases courtes et directes, oublier les mots tarabiscotés. Car, sur un téléphone, il n’y a pas de place pour des phrases longues. Faites le test, vous verrez par vous-même ! Votre internaute cible ne va pas prendre le temps de lire un long texte s’il est déjà prêt à abandonner sa lecture au bout d’un paragraphe… Alors notre but, c’est de le faire rester, autant que possible : on va lui livrer peu à peu les informations qu’il recherche. Lui faire passer ces messages sans divaguer. Et pour cela, on utilise :
- des phrases courtes : sujet + verbe + complément
- le gras pour souligner les mots les plus importants
- des paragraphes courts
- différents niveaux de titres (H1, H2, H3…)
Et si le texte est long, nous organisons un sommaire avec des ancres internes pour guider la lecture.
Vos balises META, nous travaillerons
L’écran d’un téléphone est beaucoup plus petit que celui d’un ordinateur (non, sans blague ?). Et qui dit plus petit écran dit barre de recherche réduite ! Eh oui, l’internaute va avoir tendance à rentrer plus de termes sur sa barre Google d’ordinateur car elle est plus longue, alors que sur portable, il va aller droit au but (Source : Sales-hacking.com). 23,98 % des recherches sur Google comportent au moins deux mots (Source : moz.com). En plus, il faut avouer que ce n’est pas facile de taper sans faire de faute de frappe sur un mobile… Votre utilisateur cible va donc privilégier des requêtes courtes et simples, en bref des mots-clés bien plus génériques. Vous vous en doutez, cela va donc l’amener à des résultats très larges. C’est là que nous intervenons : nous vous référençons au mieux sur ces requêtes précises afin que votre cible clique sur votre site dans les résultats des moteurs de recherche.
D’où l’importance de confier le travail de vos balises META à une agence spécialisée. Celles-ci sont composées d’un meta title et d’une meta description, et c’est la première chose que va regarder votre cible, avant même d’entrer sur votre site. Elles doivent absolument l’attirer, lui parler. Mais surtout, lui donner des réponses, ou du moins, lui donner la sensation que, si elle clique, elle va en avoir.
Voici un exemple de métadonnées, vues sur mobile.
À la recherche vocale, nous penserons
Je vous racontais dans le paragraphe du dessus qu’il fallait positionner votre site web sur des requêtes plus génériques. Mais nous n’allons pas pour autant délaisser des requêtes plus longues, des mots-clés de longue traîne, moins génériques. Car en 2022, qui dit mobile dit vocal. En effet, cette année 71 % des consommateurs préfèrent effectuer des requêtes vocales au lieu de taper (Source : étude de Higher Visibility). Cela donne souvent des requêtes à rallonge, qu’il est important de cibler. Du style, “Ok Google, tu peux me dire où se trouve le IKEA le plus proche ?” ou “Alexa, comment se chauffer sans chauffage cet hiver pour économiser ?”. Pour imaginer ce que vont chercher vos cibles, nous nous mettons à leur place. Et c’est plus simple que ça en a l’air. Nous dressons une liste pour trouver les mots-clés les plus pertinents :
- Que vont-ils demander à Google, Alexa ou encore Siri ?
- Comment vont-ils formuler leurs phrases ?
- Sont-ils susceptibles de vous trouver par le biais d’une actualité ? (ex : grand froid ou canicule, Noël, soldes, fête des mères…)
On vous prévient, vous serez étonnés de voir tout ce que les internautes peuvent chercher sur Google… Chez Rédactographe, on a eu de sacrés fous rires en faisant nos études sémantiques !
Les listes à puces, nous privilégierons
La plupart des contenus sur mobiles sont verticaux. L’utilisateur va donc automatiquement faire glisser son doigt de haut en bas pour lire votre contenu. Alors nous nous adaptons à ce style de lecture. Les listes à puce, par exemple, sont un excellent moyen de retenir son regard (et celui de Google, qui adore ça). C’est simple à comprendre et cela ne demande pas trop de concentration. Par contre, nous veillons à ce que les listings ne soient pas trop longs, ce serait le meilleur moyen de perdre votre cible !
Votre page web, nous testerons
”Comment savoir si ma page est adaptée pour la navigation mobile ?” 🤔
Nous utilisons de nombreux outils pour rédiger vos contenus mobile first. Google, par exemple, propose un outil permettant de savoir si une page est bien adaptée à la navigation mobile. Il permet de voir ce que Google et les internautes voient lorsqu’ils surfent sur leur mobile et ainsi, nous pouvons nous y adapter. Sans passer par Google, nous pouvons aussi visualiser ce que vos internautes voient sur leur téléphone grâce à des plugs-in ou des visualiseurs, si votre site fonctionne via un CMS comme WordPress ou Wix.
Vous l’aurez compris, nous vivons une époque où le mobile est FIRST et ce phénomène n’est pas prêt de s’arrêter. Alors, le mieux pour votre entreprise ou votre marque, est de vous y adapter et de faire appel à une agence de rédaction web spécialisée.